J'ai laissé exceptionnellement le clavier et mon blog à mon papa qui a quelque chose à dire...
Il y a une question qui m'a toujours turlupiné : Pourquoi cette perpétuelle et irrépressible envie qu'a mon concitoyen moyen de me parler et même parfois de commenter le temps qu'il fait ou qu'il fera ?
- "Il fait beau vous trouvez pas ?"
- "Mon dieu qu'il fait froid !" (alors qu'il n'y ait pour rien) ou encore "Bouh qu'il fait froid !"
- "Le temps est devenu fou."
- "Il n'y a plus de saisons, (en aparté comme si c'était un secret) c'est à cause de toute cette pollution !"
- "Quel hiver on aura cette année ?"
- "Ne dit-on pas Noël en décembre, Pâques en avril ?" et parfois même les sempiternelles blagues : "Noël au balcon, enrhumé comme un ... ." (ah vous voyez vous aussi vous la connaissez !)
Je parle de cela car moi je ne réponds pas ou plutôt si, d'un hochement de tête ou d'un sourire béat ou encore d'un soulèvement des sourcils accompagné d'un sourire niais pour faire l'étonné. Et ça marche ! Toutes ces mimiques rassurent mon interlocuteur du moment qui se dit qu'il a bien fait de me donner son avis ! Je ne supporte pas ces Gillot Pétré en herbe qui se plaignent d'avoir froid en hiver et trop chaud en été. Il y a peu encore, en mars, lors d'un voyage dans l'Est, un de mes futurs compagnons de voyage (qu'on ne choisit jamais) me faisait cette fort judicieuse remarque alors que nous attendions notre correspondance : "Combien il fait froid vous trouvez pas ?" Ma technique m'a sauvée encore une fois, je crois bien avoir en plus hoché les épaules pour bien lui confirmer sa pensée. Je suis désormais certain qu'il a mieux voyagé avec en lui la certitude, adoubé par ma confirmation, qu'il avait raison. Dois-je rappeler qu'en mars il y a une période bien connu des météorologues qui s'appelle les giboulées et qu’elles sont, pour faire simple, une période de retour au froid accompagnée d'averses et parfois de grêlons. Même moi qui, vous l'aurez compris, ne regarde jamais la météo je le sais ! Alors pourquoi pas lui ? Revenons si vous le voulez bien sur la phrase magique : "Combien il fait froid vous trouvez pas ?", mon esprit blagueur a eu un instant l'envie de lui répondre "46" ben oui "Combien" appelle une réponse numérique donc "Combien il fait froid ?" "46" (mais avec 52 ou 76 ça marche aussi c'est tout à fait arbitraire). Toujours mon interlocuteur, après avoir répondu à la sonnerie "Tecktonik" de son portable de reprendre son monologue, "Il va bien finir par neiger." ce que les nuages étaient en train de faire (ces salauds). Il avait donc encore une fois raison ! J'acquiesçais une nouvelle fois en chérissant l'arrivé du TGV qui aller me faire quitter cet énergumène tout en priant tous les dieux du monde qu'il ne se trouvât pas en face moi.
Enfin seul et tranquille dans le train, "Waouh ça fait du bien !" (pour reprendre une expression que le jeune, drogué d'information thermostatique, aurait certainement utilisé pour commenter le retour du beau soleil qui aura lieu, et c'est inexorable, dans quelques mois), j'ai pris le temps d'écrire ces quelques lignes.
Moralité moi quand il fait froid je remonte mon col, je ferme mon manteau et je rentre la tête dans les épaules comme le fait un petit oiseau sur une branche quand l'hiver est là. Je ne suis pas plus con qu'un moineau quand même ! Et quand il fait chaud je me mets à l'aise (demandez à mes voisins pour voir ...)
Pas besoin non plus de faire un débat sur les perpétuelles oscillations thermométriques sources inépuisables de commentaires plus vibrants d'incompétences les uns que les autres (merci Pierre).
- "Il fait beau vous trouvez pas ?"
- "Mon dieu qu'il fait froid !" (alors qu'il n'y ait pour rien) ou encore "Bouh qu'il fait froid !"
- "Le temps est devenu fou."
- "Il n'y a plus de saisons, (en aparté comme si c'était un secret) c'est à cause de toute cette pollution !"
- "Quel hiver on aura cette année ?"
- "Ne dit-on pas Noël en décembre, Pâques en avril ?" et parfois même les sempiternelles blagues : "Noël au balcon, enrhumé comme un ... ." (ah vous voyez vous aussi vous la connaissez !)
Je parle de cela car moi je ne réponds pas ou plutôt si, d'un hochement de tête ou d'un sourire béat ou encore d'un soulèvement des sourcils accompagné d'un sourire niais pour faire l'étonné. Et ça marche ! Toutes ces mimiques rassurent mon interlocuteur du moment qui se dit qu'il a bien fait de me donner son avis ! Je ne supporte pas ces Gillot Pétré en herbe qui se plaignent d'avoir froid en hiver et trop chaud en été. Il y a peu encore, en mars, lors d'un voyage dans l'Est, un de mes futurs compagnons de voyage (qu'on ne choisit jamais) me faisait cette fort judicieuse remarque alors que nous attendions notre correspondance : "Combien il fait froid vous trouvez pas ?" Ma technique m'a sauvée encore une fois, je crois bien avoir en plus hoché les épaules pour bien lui confirmer sa pensée. Je suis désormais certain qu'il a mieux voyagé avec en lui la certitude, adoubé par ma confirmation, qu'il avait raison. Dois-je rappeler qu'en mars il y a une période bien connu des météorologues qui s'appelle les giboulées et qu’elles sont, pour faire simple, une période de retour au froid accompagnée d'averses et parfois de grêlons. Même moi qui, vous l'aurez compris, ne regarde jamais la météo je le sais ! Alors pourquoi pas lui ? Revenons si vous le voulez bien sur la phrase magique : "Combien il fait froid vous trouvez pas ?", mon esprit blagueur a eu un instant l'envie de lui répondre "46" ben oui "Combien" appelle une réponse numérique donc "Combien il fait froid ?" "46" (mais avec 52 ou 76 ça marche aussi c'est tout à fait arbitraire). Toujours mon interlocuteur, après avoir répondu à la sonnerie "Tecktonik" de son portable de reprendre son monologue, "Il va bien finir par neiger." ce que les nuages étaient en train de faire (ces salauds). Il avait donc encore une fois raison ! J'acquiesçais une nouvelle fois en chérissant l'arrivé du TGV qui aller me faire quitter cet énergumène tout en priant tous les dieux du monde qu'il ne se trouvât pas en face moi.
Enfin seul et tranquille dans le train, "Waouh ça fait du bien !" (pour reprendre une expression que le jeune, drogué d'information thermostatique, aurait certainement utilisé pour commenter le retour du beau soleil qui aura lieu, et c'est inexorable, dans quelques mois), j'ai pris le temps d'écrire ces quelques lignes.
Moralité moi quand il fait froid je remonte mon col, je ferme mon manteau et je rentre la tête dans les épaules comme le fait un petit oiseau sur une branche quand l'hiver est là. Je ne suis pas plus con qu'un moineau quand même ! Et quand il fait chaud je me mets à l'aise (demandez à mes voisins pour voir ...)
Pas besoin non plus de faire un débat sur les perpétuelles oscillations thermométriques sources inépuisables de commentaires plus vibrants d'incompétences les uns que les autres (merci Pierre).